Maéva Robert

Présentation du designer
Entre l’illustration et l’édition, 
Maéva sculpte des univers poétiques 
où l’image et le sens se rencontrent. 
L’interface et la visualisation d’information, 
quant à elles, révèlent la beauté de la structure.
Champs d’intérêt
Illustration
Édition 
Design d’interface 
Visualisation d’information

Projet 01
Smoke & Mirrors. Dans ce portrait créatif, une dystopie silencieuse prend forme : un monde rongé par l’obsession de la beauté, où le narcis- sisme brille plus fort que les signaux d’alarme. Tandis que tout s’effondre, les regards restent fixés sur le reflet, aveugles au désastre. Les brillants appliqués sur le visage deviennent alors des sym- boles étincelants de vanité, presque sacrés, comme un masque dissimulant l’effondrement. Autour, la fumée noire serpente, menaçante,  trace visible d’un monde qui s’éteint doucement. Les yeux clos du modèle ne trahissent ni peur  ni douleur, seulement une indifférence étrange — peut-être choisie, peut-être imposée — face au chaos.







Projet 02
Câlins & Biscuits. Dans cette tendre scène, le temps s’étire doucement. Une étudiante, dans la quiétude de son appartement, façonne des biscuits avec soin, chaque geste empreint de douceur. L’odeur sucrée emplit l’espace, promettant des instants  de réconfort. Ces biscuits, simples et chaleureux, sont le prélude à un moment intime : un câlin  chez sa mère, un geste d’amour partagé, comme  un retour à l’essentiel. Ensemble, elles savourent  le goût de la douceur et de la proximité, la simplicité d’un bonheur tranquille. Les biscuits deviennent un symbole de tendresse et de connexion, un moment suspendu entre le passé et le présent,  une pause réconfortante dans le rythme effréné  de la vie.






Projet 03
Maéva, mêlée, démêlée. Dans cet autoportrait, l’introspection se tisse subtilement. Le visage  en bas à gauche, calme et serein, témoigne  d’une recherche intérieure profonde. Les mains, au-dessus, sont des guides invisibles, peut-être les siennes, peut-être celles d’un autre, qui démê- lent un fil enchevêtré dans l’esprit. Le fond blanc, neutre et infini, incarne l’espace où cette quête  de soi se déroule, loin des lieux définis, où l’intros- pection s’épanouit à tout moment. Le cadrage serré accentue l’intimité, le regard calme et pensif, tandis que les mains, en diagonale, apportent  une dynamique discrète, mais puissante. À travers la palette choisie, le rouge et le gris, le réalisme  de l’image évoque l’émotion brute, l’authenticité du cheminement intérieur et de la découverte.