Présentation du designer Elle place le processus au cœur
de la création.
Chaque projet
évolue à un rythme qui lui permet
d’explorer, de résoudre et de
justifier chacune
de ses décisions.
Champs d’intérêt Édition
Imprimé
Typographie
Projet 01 You Can’t Come Here. Critiquer les politiques
anti-immigration aux États-Unis à l’aide d’une
affiche sociale engagée démontrant l’impossibilité
de passage. Le processus de création s’est
transformé en une chasse aux textures et aux
matières faisant allusion à ce mur que
rencontreraient toutes personnes souhaitant
y entrer : briques, béton, pierres, clôture, etc.
Découpée, la carte du territoire américain laisse
paraître un mur de béton qui symbolise cette
frontière qu’on ne peut traverser. Les mains
qui tiennent la carte représentent toutes ces
personnes qui en subiront les conséquences :
réfugiés, immigrants, sans-papiers, etc.
Projet 02
La série improbable. Création d’une série d’affiches
ayant pour objectif de promouvoir sept concerts
musicaux présentés par la Ligue d’improvisation
musicale de Québec (LIMQ) et Le Pantoum. Leur
concept : créer des rencontres improbable entre
musiciens et musiciennes d’horizons différents
(styles hétéroclites, variété de disciplines, création
improvisée et thématiques aléatoires). Grâce
à une précieuse collaboration entre Nicolas Drolet
(œuvre au pastel gras) et Béatrice Gosselin (design
graphique), les compositions reflètent l’improbable
grâce à des combinaisons, des couleurs et des
contrastes assumés.
Projet 03 À son arrivée du Sénégal et confronté à une
société québécoise conservatrice, Boucar Diouf
fait face aux stéréotypes, à l’incompréhension,
au rejet, à la discrimination, etc. Dans son livre
Sous l’arbre à palabres, mon grand-père disait…
2.0, Boucar affirme que « l’étranger est toujours
idiot ». « Pour que l’étranger ne soit plus idiot »
est un projet universitaire dont la matérialité
cherche à démontrer la force potentielle entre
l’union de deux partis opposés (l’étranger et l’idiot),
chacun présenté sous huit thématiques.